INFORMATIONS PRATIQUES
Les lieux :
- École Nationale Supérieur d’Architecture (ENSA), 6 quai François Mitterrand, Nantes
- ADELIS, 9 bd Vincent Gâche, Nantes
Les dates :
LA SESSION :
• À l’ENSA : les 12 novembre et 3 décembre 2022; 14 janvier, 4 février,
11 et 25 mars, 8 avril 2023.
• À ADELIS : le 13 mai 2023.
LA CONVERSATION :
Le 10 juin 2023, à ADELIS
De 9 h à 11 h.
Il sera assuré par Gilles Chatenay, Dr Jean-Louis Gault, Dr Bernard Porcheret
Lecture du Séminaire, livre XIX, …ou pire, de Jacques Lacan. (Éditions du Seuil, Paris, 2011, Texte établi par Jacques-Alain Miller.)
1ère séance : Le Séminaire, livre XIX, … ou pire, Chapitres 1 et 2.
2ème séance : Chapitres 3 et 4.
3ème séance : Chapitre 5 et 6.
4ème séance : Chapitres 7 et 8.
5ème séance : Chapitres 9 et 10.
6ème séance : Chapitres 11 et 12.
7ème séance : Chapitre 13 et 14.
8ème séance : Chapitres 15 et 16.
Une équipe soignante propose à un patient de rencontrer un psychanalyste. Qu’attendre de cette rencontre? La surprise est souvent au rendez-vous.
Pour le patient, c’est une occasion rare de venir témoigner de ce qui, pour lui, est un impossible à supporter. Pour l’équipe soignante, des éclairages nouveaux peuvent être apportés sur certaines butées que rencontre la prise en charge. De même, des questions concernant les modalités de la stratégie thérapeutique sont soulevées.
Pour les participants et le psychanalyste, tout en se laissant enseigner par les propos du malade, ils peuvent chercher à se repérer au plus près de la structure.
Deux présentations cliniques ont lieu régulièrement dans des services psychiatriques. Ces présentations ont lieu un mardi de chaque mois, de 14h à 16h, dans un service de psychiatrie adulte de l’Hôpital Saint-Jacques à Nantes, et le vendredi de 10h à 12h au Pôle psychiatrique de l’Hôpital de Challans, 20 bd Guérin.
La participation au module fait l’objet d’une inscription (voir dans le bulletin d’inscription à la session), qui vaut engagement à respecter le secret médical et à être présent régulièrement.
Pour étudier des textes parfois complexes, il est souvent plus fécond de le faire à plusieurs. La Section Clinique de Nantes aidera les participants qui le souhaitent à se rencontrer pour former des petits groupes, dits “cartels” : entre trois et cinq se réunissent, et font appel à un autre, le “plus-un”, qui comme eux travaille les textes, mais de plus veille au questionnement de chacun. Les cartels ainsi constitués pourront se déclarer à l’École de la Cause freudienne s’ils le désirent – se déclarer auprès de ce tiers permet d’adresser son travail en dehors du groupe, et de contrer les effets de colle et de dissensions imaginaires qu’implique tout groupe.
De 11 h à 12 h et de 13 h à 14 h.
Comme pour les séminaires de textes, les participants sont répartis en plusieurs groupes.
Ce sont des séminaires d’entretiens sur la pratique, qui se déroulent à partir de séquences, de cas ou de points d’achoppements présentés par les participants ou les enseignants. Le thème de cette année les orientera. Ces séminaires d’élucidation clinique s’intéressent bien sûr à la psychanalyse et aux différentes psychothérapies, mais aussi, par exemple, aux pratiques des médecins, des infirmiers, des éducateurs, psychomotriciens, orthophonistes, assistants sociaux, enseignants, etc.
Toutes peuvent relever d’un abord clinique, dans la mesure où elles ont affaire à des sujets : la clinique de la pratique, c’est la clinique des réponses que le sujet y apporte. Poser que le sujet répond, plutôt que de dire qu’il réagit à la pratique, c’est d’abord mettre l’accent sur sa position, et en fin de compte sur sa position dans la structure : névrotique, perverse ou psychotique. C’est aussi, puisque toute réponse s’entend entre refus et consentement, en signifier la dimension éthique. Et enfin, c’est souligner que le sujet ne fait pas que mobiliser ses défenses, mais qu’il élabore des constructions et fait des trouvailles : la clinique authentique ne se résorbe pas dans le déficit.
L’élucidation des pratiques, à travers les séquences, les cas et les points d’achoppements présentés, vise la mise en lumière du sujet comme réponse. Il est permis d’espérer que du même coup la pratique en soit éclairée.
De 14 h à 16 h.
À chaque séance, deux participants, aidés par un enseignant, posent quelques questions sur les textes proposés, à partir desquelles la discussion s’engage. Les textes proposés sont, d’une part, les chapitres du Séminaire au programme du séminaire théorique, de l’autre un texte ou des extraits de textes qui ont un lien avec ce que Lacan avance. Comme pour les séminaires d’élucidation des pratiques, les participants sont répartis en plusieurs groupes.
Le programme des séminaires de textes
Comme pour les séminaires d’élucidation des pratiques, les participants sont réunis en plusieurs groupes. À chaque séance, deux participants, aidés par un enseignant, posent quelques questions sur les textes proposés, à partir desquelles la discussion s’engage. Les textes proposés sont, d’une part, les chapitres du Séminaire au programme du séminaire théorique, de l’autre un texte ou des extraits de textes qui ont un lien avec ce que Lacan avance.
Séance 1 – De l’un et l’autre sexe
J. Lacan, Le Séminaire, livre XIX, …ou pire, Chapitres I et II.
S. Freud, Trois essais sur la théorie sexuelle, Folio-essais, p. 76 à 82. (La pulsion sexuelle chez le névrosé.)
Séance 2 – Le rapport dérangé au corps
J. Lacan, …ou pire, Chapitres III et IV.
S. Freud, Trois essais sur la théorie sexuelle, p. 118 à 122. (Les voies perverses de la sexualité.)
Séance 3 – De la parole à la sexualité
J. Lacan, …ou pire, Chapitres V et VI.
J. Lacan, « La signification du phallus », Écrits, Seuil, pp. 685-686. (Les apories du complexe de castration.)
Séance 4 – L’illusion du rapport sexuel
J. Lacan, …ou pire, Chapitres VII et VIII.
J. Lacan, « La signification du phallus », p. 690 et 692. (Le phallus n’est pas un organe.)
Séance 5 – Le trait unaire et l’identification
J. Lacan, …ou pire, Chapitres IX et X.
S. Freud, « Psychologie des foules et analyse du moi», Essais de psychanalyse, petite bibliothèque Payot, chapitre 7, L’identification.
Séance 6 – Le modèle de la névrose
J. Lacan, …ou pire, Chapitres XI et XII.
S. Freud, « Katharina », Études sur l’hystérie, PUF, 1994, p. 98 à 106.
Séance 7 – Des hommes et des femmes
J. Lacan, …ou pire, Chapitres XIII et XIV.
J. Lacan, « Fonction et champ de la parole et du langage », Écrits, p. 247 à 265.
Séance 8 – Les corps attrapés par le discours
J. Lacan, …ou pire, Chapitres XV et XVI.
S. Freud, L’interprétation du rêve, Seuil, p. 143 à 159. (Le rêve de l’injection faite à Irma.)
De 16 h à 18 h.
Ce sont des conférences cliniques qui traiteront du thème de l’année.
Les conférenciers :
- Agnès Aflalo, psychanalyste à Paris, membre de l'ECf et de l'AMP.
- Laurent Dupont, psychanalyste à Paris, membre de l'ECf et de l'AMP.
- Philippe La Sagna, psychanalyste à Bordeaux, membre de l'ECf et de l'AMP.
Chaque année, nous organisons une Conversation de la Section Clinique de Nantes.
Elle fait partie du programme de la session, mais elle constitue un moment diffèrent des huit samedis où se déroulent séminaires et conférences. La conversation s’organise selon un autre dispositif : quatre séquences, deux le matin de 10h à 12h, deux l’après-midi de 14h30 à 16h30 ; une grande table centrale autour de laquelle sont assis la journée entière auteurs, discutants et enseignants. Disposition concentrique de plusieurs rangées de chaises, chacun pouvant questionner les textes.
Son principe est le suivant : quatre textes cliniques, dont les auteurs sont des participants, sont envoyés 8 jours à l’avance à tous. Chaque texte, lu avant la conversation, est présenté par un premier participant pour en rappeler la logique et souligner quelques traits du cas ; l’auteur lui répond. Puis un second, un discutant, pose une ou plusieurs premières questions. La conversation, d’une heure pour chaque cas, est animée par un collègue enseignant venant d’une autre section clinique invité en tant qu’extime.
Ces quatre cas cliniques sont issus de lieux divers : cabinets, centres de consultations relevant de dispositifs variés (CMP, centre de consultations pour étudiants, etc.), institutions de soins, ou CPCT (Centre psychanalytique de consultations et traitements), un dispositif conçu par l’École de la Cause freudienne pour répondre à la précarité de l’époque contemporaine.
En effet, la psychanalyse peut s’appliquer ‡ des pratiques diversifiées ; si la psychanalyse est sans standards, elle n’est pas sans principes. Cette politique s’autorise des concepts lacaniens de l’acte analytique, du discours psychanalytique, et de ce qui s’enseigne de la conclusion de l’analyse.
En 2023, notre invité extime sera Jean-Daniel Matet, psychanalyste à Paris, membre de l’ECF et de l’AMP.