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Vers les institutions

Accueil Vers les institutions
Vers les institutions Comment faire ?
Les vendredis 21 janvier, 4 mars et 13 mai 2022, de 14h à 17h
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Préambule

Les institutions médicales, éducatives et médico-sociales reçoivent aujourd’hui des sujets, patients ou usagers, qui mettent leur personnel à l’épreuve. Les symptômes et les difficultés subjectives présentées, que ce soit par des enfants, des adolescents, des adultes ou des personnes âgées, laissent les professionnels dans un sentiment d’impuissance voire de solitude lorsque la parole, le rappel de la loi ou le médicament ne suffisent plus. Le refus, la peur et le passage à l’acte sont souvent au rendez-vous, ils deviennent vite insupportables, et la chape de plomb du silence peut s’installer durablement dans une équipe.

En effet, l’évolution du lien social, sa fragmentation, sa précarité, modifie le paysage institutionnel. Ainsi les professionnels ont-ils affaire à des individus qui décrochent (école, travail, famille), des individus qui ne font pas confiance (réticence, rejet de toute prise en charge perçue comme injonctive), d’autres enfin qui ne sont pas motivés, comme si, gagnés par l’ennui ou la capture d’un seul objet, leur désir s’était éteint.

Or l’insupportable qu’un professionnel rencontre dans son travail est en rapport avec l’impossible dont le patient ou l’usager est prisonnier. C’est donc en s’attachant aux détails de son lien aux objets, au corps et à l’Autre, que s’ouvre la possibilité d’y trouver un traitement de l’angoisse. C’est là où les enseignements de la psychanalyse et son approche clinique pragmatique trouvent leur pertinence.

Deux temps :
• Conférence théorico-clinique de 14h à 15h30, faite par un enseignant de la SCN exerçant ou ayant exercé des responsabilités thérapeutiques en institution.
• Pragmatique du cas en institution de 15h30 à 17h, où un cas est présenté par un praticien exerçant en institution.

Vers les institutions 2022 : l'argument

 

2022 : Comment faire cadre, bord, limite ?

Qu’est-ce qui fait cadre, qu’est-ce qui fait lieu, et qu’est-ce qui fait lien ?

La question du cadre revient régulièrement en institution, surtout au décours de passages à l’acte, de refus ou de comportements transgressifs de la part de certains patients — et d’autant plus s’ils sont violents.
 
Or, s’ils sont accueillis en institution, c’est qu’à un certain moment ils n’ont plus trouvé dans l’espace social et ses offres de soutien un cadre protecteur, c’est-à-dire un lieu et un lien rendant possible un traitement. Ces sujets, souvent, n’ont pas construit, ou ont perdu l’appui que représente un symptôme par lequel peut être localisée, appareillée une jouissance excédentaire. Jouissance qui est de l’ordre d’une auto-destruction, et qui de plus attaque les liens sociaux qui auraient pu la limiter. Les institutions peuvent être lieux qui rendent possible pour un sujet la construction d’un rapport plus stable avec lui-même, avec son corps, avec son monde. Ainsi pourra-t-il renouer, à son joint le plus intime, avec le sentiment de la vie.
 
Comment s’orienter ?
Qu’entend-t-on par cadre ? Un cadre institutionnel est un appareil symbolique qui se traduit en des règles inscrites dans un règlement valable pour tous. Il se présente comme ce à quoi doit se soumettre tout sujet, mais aussi comme ce qui lui délivre sa place. Il vise à une régulation de la jouissance en la normant.
 
La notion de bord, en revanche, est très différente. Dans le champ analytique, un bord ne peut être qu’une construction singulière, émanant du sujet. Un bord n’est pas une frontière, mais plutôt un littoral entre deux éléments qui ne sont pas de même nature – ainsi du bord de mer. Le bord est ce littoral entre ce qui relève du semblant, mixte de symbolique et d’imaginaire, et ce qui relève de la jouissance, du côté d’un réel hors-sens, impossible à supporter.
 
Comment s’y prendre ?
Que dit le sujet, même s’il parle peu ? Que montre-t-il ? Comment repérer les solutions que tente le sujet ? Comment les soutenir ? Comment se faire partenaire du sujet dans sa construction d’une formation symptomatique stable ?
 
Cela passe par l’attention portée aux détails. Quelle que soit sa fonction, chaque professionnel peut mettre en valeur dans des réunions cliniques les surprises, les trouvailles du patient – des mots pour nommer, des objets électifs pour condenser la jouissance, des bricolages pour appareiller, des circuits où le sujet engage son corps. C’est une clinique pragmatique : qu’est-ce qui marche avec ce patient, qu’est-ce qui ne marche pas ? ; qu’est-ce qui l’apaise, qu’est-ce qui le met hors de lui ?
 
Cette démarche pragmatique ne va pas sans faire un usage des règles de l’institution et des semblants qui y circulent. On s’en sert, mais sans trop y croire, en les maniant à chaque fois de la bonne manière. Chaque institution est singulière, elle a son histoire et ses moments de crise, elle ne peut tenir lieu d’idéal ou de modèle. Ainsi peut-elle donner sa place au style de chaque professionnel et à ses trouvailles, comme à celles du patient
.
Et bien sûr à ce qu’a d’unique, de singulier chaque patient.

Informations pratiques

Le lieu :

Selon les règles en vigueur (se renseigner auprès de Bernard Porcheret) :

— En visioconférence

— ou en présentiel à ADELIS, 9 bd Vincent Gâche, Nantes ; salle Ouessant.

Les dates :

De 14h à 17h, les vendredis 21 janvier, 4 mars et 13 mai.

Vous pouvez vous inscrire dès maintenant, jusqu’à dix jours avant la date de la demi-journée.

Montant de l’inscription : 

Voir le bulletin d’inscription.

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