LES IMPASSES DE LA JOUISSANCE
Huit sessions mensuelles d’octobre à juin, plus un samedi consacré à la Conversation.
Les enseignements ont lieu de 9 à 18 h, le samedi
De 9 à 11 h, le séminaire théorique ; de 11 à 12 h et de 13 à 14 h, le séminaire d’élucidation des pratiques ; de 14 à 16 h, le séminaire de textes ; de 16 à 18h, trois fois dans l’année, la conférence.
Le lieu des samedis de la Session
École Nationale Supérieure d’Architecture (ENSA), 6 Quai François Mitterrand, Nantes.
Les dates
Les samedis 12 octobre, 23 novembre et 14 décembre 2019 ; 11 janvier, 8 février, 7 mars, 4 avril et 20 juin 2020.
La journée de la Conversation
Le samedi 6 juin, de 10h à 12h et de 14h30 à 16h30.
Lieu : ADELIS – Espace Port Beaulieu, 9, boulevard Vincent Gâche, Nantes.
Le travail en petits groupes (“cartels”)
Pour étudier des textes parfois complexes, il est souvent plus fécond de le faire à plusieurs. La Section Clinique de Nantes aidera les participants qui le souhaitent à se rencontrer pour former des petits groupes, dits “cartels” : entre trois et cinq se réunissent, et font appel à un autre, le “plus-un”, qui comme eux travaille les textes, mais de plus veille au questionnement de chacun. Les cartels ainsi constitués pourront se déclarer à l’École de la Cause freudienne s’ils le désirent – se déclarer auprès de ce tiers permet d’adresser son travail en dehors du groupe, et de contrer les effets de colle et de dissensions imaginaires qu’implique tout groupe.
Le séminaire théorique
De 9 h à 11 h.
Des enseignants proposent leur lecture du Séminaire XVI, D’un Autre à l’autre.
Lire le programme du séminaire théorique
Les séminaires d’élucidation des pratiques
De 11 h à 12 h et 13 h à 14 h.
Comme pour les séminaires de textes, les participants sont répartis en plusieurs groupes.
Ce sont des séminaires d’entretiens sur la pratique, qui se déroulent à partir de séquences, de cas ou de points d’achoppements présentés par les participants ou les enseignants. Le thème de cette année les orientera. Ces séminaires d’élucidation clinique s’intéressent bien sûr à la psychanalyse et aux différentes psychothérapies, mais aussi, par exemple, aux pratiques des médecins, des infirmiers, des éducateurs, psychomotriciens, orthophonistes, assistants sociaux, enseignants, etc.
Toutes peuvent relever d’un abord clinique, dans la mesure où elles ont affaire à des sujets : la clinique de la pratique, c’est la clinique des réponses que le sujet y apporte. Poser que le sujet répond, plutôt que de dire qu’il réagit à la pratique, c’est d’abord mettre l’accent sur sa position, et en fin de compte sur sa position dans la structure : névrotique, perverse ou psychotique. C’est aussi, puisque toute réponse s’entend entre refus et consentement, en signifier la dimension éthique. Et enfin, c’est souligner que le sujet ne fait pas que mobiliser ses défenses, mais qu’il élabore des constructions et fait des trouvailles : la clinique authentique ne se résorbe pas dans le déficit.
L’élucidation des pratiques, à travers les séquences, les cas et les points d’achoppements présentés, vise la mise en lumière du sujet comme réponse. Il est permis d’espérer que du même coup la pratique en soit éclairée.
Les séminaires de textes
De 14 h à 16 h.
À chaque séance, deux participants, aidés par un enseignant, posent quelques questions sur les textes proposés, à partir desquelles la discussion s’engage. Les textes proposés sont, d’une part, les chapitres du Séminaire VIIau programme du séminaire théorique, de l’autre un texte ou des extraits de textes qui ont un lien avec ce que Lacan avance. Comme pour les séminaires d’élucidation des pratiques, les participants sont répartis en plusieurs groupes.
Lire le programme des séminaires de textes
Les conférences
De 16 h à 18 h.
Ce sont des conférences cliniques qui traiteront du thème de l’année.
Les conférenciers :
- Marta Serra Frediani, psychanalyste à Barcelone, membre de l’ELP et de l’AMP, AE (Analyste de l’École).
- Victoria Horne-Reinoso, psychanalyste à Paris, membre de l’ECF et de l’AMP, AE.
- Myriam Chérel, psychanalyste à Rennes, membre de l’ECF et de l’AMP, AE.
Le module des présentations cliniques
Une équipe soignante propose à un psychanalyste de rencontrer un patient. Qu’attendre de cette rencontre ? La surprise est souvent au rendez-vous. Pour le malade, c’est une occasion rare devenir témoigner de ce qui, pour lui, est un “impossible à supporter”. Pour l’équipe soignante, des éclairages nouveaux peuvent être apportés sur certaines butées que rencontre la prise en charge. De même, des questions concernant les modalités de la stratégie thérapeutique sont soulevées. Pour les participants et le psychanalyste, tout en se laissant enseigner par les propos du malade, ils peuvent chercher à se repérer au plus près de la structure. Deux présentations cliniques ont lieu régulièrement dans des services psychiatriques.
Ces présentations ont lieu un mardi chaque mois, de 14h à 16h, dans un service de psychiatrie adulte de l’hôpital Saint-Jacques à Nantes, et trimestriellement à l’hôpital psychiatrique de Blain, le jeudi, de 14h30 à 16h30.
La participation au module fait l’objet d’une inscription (voir dans le bulletin d’inscription à la Session), qui vaut engagement à respecter le secret médical et à être présent régulièrement.
La journée de la Conversation
Chaque année nous organisons une Conversation de la SCN. Elle fait partie du programme de la session mais elle constitue un moment différent des huit samedis où se déroulent séminaires et conférences.
La conversation s’organise selon un autre dispositif : quatre séquences, deux le matin de 10h à 12 h, deux l’après-midi de 14h30 à 16h30 ; grande table centrale autour de laquelle sont assis la journée entière auteurs, discutants et enseignants. Disposition concentrique de plusieurs rangées de chaises, chacun pouvant questionner les textes.
Son principe est le suivant : quatre textes cliniques, dont les auteurs sont des participants, sont envoyés 8 jours à l’avance à tous. Chaque texte, lu avant la Conversation, est présenté par un premier participant pour en rappeler la logique et souligner quelques traits du cas ; l’auteur lui répond. Puis un second, un discutant, pose une ou plusieurs premières questions. La conversation, une heure pour chaque cas, est animée par un collègue invité en tant qu’extime, enseignant venant d’une autre section clinique.
Ces quatre cas cliniques sont issus de lieux divers : cabinets, centres de consultation relevant de dispositifs variés (CMP, centre de consultation pour étudiants), institutions de soins, ou CPCT (Centre Psychanalytique de Consultations et de traitement), un dispositif conçu par l’ECF pour répondre à la précarité de l’époque contemporaine. En effet, la psychanalyse peut s’appliquer à des pratiques diversifiées ; si la psychanalyse est sans standards, elle n’est pas sans principes. Cette politique s’autorise des concepts lacaniens de l’acte analytique, du discours analytique, et de ce qui s’enseigne de la conclusion de l’analyse.
Cette année, nous invitons Philippe de Georges, psychanalyste à Nice, membre de l’ECF et de l’AMP, à tenir la fonction d’extime.
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