INFORMATIONS PRATIQUES
Schéma d’organisation pour l’année 2024-2025
Huit sessions mensuelles, d’octobre à juin, plus un samedi consacré à la Conversation
Les enseignements ont lieu de 9 h à 18h, le samedi.
De 9 h à 11h, le séminaire théorique ;
de 11h à 12h et de 13h à 14h, le séminaire d’élucidation des pratiques ;
de 14h à 16h, le séminaire de textes ;
de 16h à 18h, trois fois dans l’année, la conférence.
Les lieux :
– École Nationale Supérieure d’Architecture (ENSA), 6 quai François Mitterrand, Nantes
– ADELIS, Espace Beaulieu, 9 bd Vincent Gâche, Nantes
Les dates et lieux de la Session :
À l’ENSA : 23 novembre, 7 décembre 2024 ; 11 janvier, 1er février, 1er et 29 mars, 26 avril, 24 mai 2025.
La journée de la conversation :
À ADELIS, le samedi 14 juin 2025.
Les inscriptions et les demandes de renseignements concernant l’organisation pédagogique doivent être adressées à :
Section clinique de Nantes,
1, rue Marcel Schwob, 44100 Nantes
Renseignements : Éric Zuliani, ericzuliani@orange.fr / 06 72 15 52 65
Secrétariat : secretariatuforca@gmail.com
Il sera assuré par Gilles Chatenay, Dr Jean-Louis Gault, Dr Bernard Porcheret, Éric Zuliani. Lecture de « L’instance de la lettre dans l’inconscient ou la raison depuis Freud » (1957), in Jacques Lacan, Écrits, Seuil, 1966.
1ère journée : Le sens de la lettre
J. Lacan, « L’instance de la lettre dans l’inconscient ou la raison depuis Freud », Écrits, Seuil, p. 493 à 498 (“…. pour l’étude des langues étrangères.”).
2ème journée : La structure du signifiant
« L’instance de la lettre… », p. 498 à 501 (“… à savoir la structure essentiellement localisée du signifiant.”).
3ème journée : Métonymie
« L’instance de la lettre… », p. 501 à 506 (“… pour que le sens y prenne place.”).
4ème journée : Métaphore
« L’instance de la lettre … », p. 506 à 509 (“… il l’a appelée l’inconscient.”).
5ème journée : La lettre dans l’inconscient
« L’instance de la lettre … », p. 509 à 513 (“… de vérité, frayé la voie.”).
6ème journée : Les lois de l’inconscient
« L’instance de la lettre… », p. 513 à 518 (“Car si ce que Freud a découvert n’est pas cela même, ce n’est rien.”).
7ème journée : Cette chaîne qui insiste
« L’instance de la lettre… », p. 518 à 523 (“… que l’office d’un levain.”).
8ème journée : La lettre, l’être et l’autre
« L’instance de la lettre… », p. 523 à la fin.
Une équipe soignante propose à un patient de rencontrer un psychanalyste. Qu’attendre de cette rencontre? La surprise est souvent au rendez-vous.
Pour le patient, c’est une occasion rare de venir témoigner de ce qui, pour lui, est un impossible à supporter. Pour l’équipe soignante, des éclairages nouveaux peuvent être apportés sur certaines butées que rencontre la prise en charge. De même, des questions concernant les modalités de la stratégie thérapeutique sont soulevées.
Pour les participants et le psychanalyste, tout en se laissant enseigner par les propos du malade, ils peuvent chercher à se repérer au plus près de la structure.
Une présentation clinique a lieu régulièrement dans un service de psychiatrie adulte de l’Hôpital Saint-Jacques à Nantes.
La participation au module fait l’objet d’une inscription (voir dans le bulletin d’inscription à la session), qui vaut engagement à respecter le secret médical et à être présent régulièrement.
Pour étudier des textes parfois complexes, il est souvent plus fécond de le faire à plusieurs. La Section Clinique de Nantes aidera les participants qui le souhaitent à se rencontrer pour former des petits groupes, dits “cartels” : entre trois et cinq se réunissent, et font appel à un autre, le “plus-un”, qui comme eux travaille les textes, mais de plus veille au questionnement de chacun. Les cartels ainsi constitués pourront se déclarer à l’École de la Cause freudienne s’ils le désirent – se déclarer auprès de ce tiers permet d’adresser son travail en dehors du groupe, et de contrer les effets de colle et de dissensions imaginaires qu’implique tout groupe.
De 11 h à 12 h et de 13 h à 14 h.
Ce sont des séminaires d’entretiens sur la pratique, qui se déroulent à partir de séquences, de cas ou de points d’achoppements présentés par les participants ou les enseignants. Le thème de cette année les orientera. Ces séminaires d’élucidation clinique s’intéressent bien sûr à la psychanalyse et aux différentes psychothérapies, mais aussi, par exemple, aux pratiques des médecins, des infirmiers, des éducateurs, psychomotriciens, orthophonistes, assistants sociaux, enseignants, etc.
Toutes peuvent relever d’un abord clinique, dans la mesure où elles ont affaire à des sujets : la clinique de la pratique, c’est la clinique des réponses que le sujet y apporte. Poser que le sujet répond, plutôt que de dire qu’il réagit à la pratique, c’est d’abord mettre l’accent sur sa position, et en fin de compte sur sa position dans la structure : névrotique, perverse ou psychotique. C’est aussi, puisque toute réponse s’entend entre refus et consentement, en signifier la dimension éthique. Et enfin, c’est souligner que le sujet ne fait pas que mobiliser ses défenses, mais qu’il élabore des constructions et fait des trouvailles : la clinique authentique ne se résorbe pas dans le déficit.
L’élucidation des pratiques, à travers les séquences, les cas et les points d’achoppements présentés, vise la mise en lumière du sujet comme réponse. Il est permis d’espérer que du même coup la pratique en soit éclairée.
De 14 h à 16 h.
Comme pour les séminaires d’élucidation des pratiques, les participants sont réunis en plusieurs groupes. À chaque séance, deux participants, aidés par un enseignant, posent quelques questions sur les textes proposés, à partir desquelles la discussion s’engage.
1ère journée : Le sens de la lettre
• J. Lacan, « L’instance de la lettre dans l’inconscient ou la raison depuis Freud », Écrits, Seuil, p. 493 à 498 (“…. pour l’étude des langues étrangères.”).
• F. de Saussure, Cours de linguistique générale, Éditions Payot, 1972 – Introduction. Chapitre III, L’objet de la linguistique, p. 23 à 35.
2ème journée : La structure du signifiant
• « L’instance de la lettre… », p. 498 à 501 (“… à savoir la structure essentiellement localisée du signifiant.”).
• F. de Saussure, Cours de linguistique générale, Première partie, Principes généraux : Chapitres I et II, Nature du signe, Immutabilité et mutabilité, p. 97 à 113.
3ème journée : Métonymie
• « L’instance de la lettre… », p. 501 à 506 (“… pour que le sens y prenne place.”).
• R. Jakobson, « Deux aspects du langage et deux types d’aphasies », Essais de linguistique générale 1. Les fondations du langage, p. 43 à 67.
4ème journée : Métaphore
• « L’instance de la lettre … », p. 506 à 509 (“… il l’a appelée l’inconscient.”).
• R. Jakobson, « Les embrayeurs, les catégories verbales et le verbe russe », Essais de linguistique générale 1., p. 176 à 196.
5ème journée : La lettre dans l’inconscient
• « L’instance de la lettre … », p. 509 à 513 (“… de vérité, frayé la voie.”).
• S. Freud, Psychopathologie de la vie quotidienne, Petite bibliothèque Payot, « Oubli de noms propres », p. 7 à 14.
6ème journée : Les lois de l’inconscient
• « L’instance de la lettre… », p. 513 à 518 (“Car si ce que Freud a découvert n’est pas cela même, ce n’est rien.”).
• S. Freud, « La relation du mot d’esprit au rêve et à l’inconscient », Le mot d’esprit et sa relation à l’inconscient, nrf-Gallimard, 1988, p. 289 à 322.
7ème journée : Cette chaîne qui insiste
• « L’instance de la lettre… », p. 518 à 523 (“… que l’office d’un levain.”).
• S. Freud, « Fragment d’un analyse d’hystérie (Dora) », Cinq psychanalyses, PUF, 2001. Le second rêve, p. 69 à 83.
8ème journée : La lettre, l’être, et l’autre
• « L’instance de la lettre… », de la p. 523 à la fin.
• S. Freud, L’interprétation du rêve, Seuil, traduction J.-P. Lefebvre. Le rêve de l’oncle, p.177 à 187.
De 16 h à 18 h.
Ce sont des conférences cliniques qui traiteront de l’actualité de la dépression. Ces conférences sont ouvertes à tous.
LES CONFÉRENCIERS :
Adriana Campos, psychanalyste à Paris, membre de l’ECF et de l’AMP, le 7 décembre 2024.
Philippe Hellebois, psychanalyste à Mons (Belgique), membre de l’ECF et de l’AMP, le 1er février 2025.
Virginie Leblanc-Roïc, psychanalyste à Paris, membre de l’ECF et de l’AMP, le 29 mars 2025.
Chaque année, nous organisons une Conversation de la Section Clinique de Nantes.
Elle fait partie du programme de la session, mais elle constitue un moment diffèrent des huit samedis où se déroulent séminaires et conférences. La conversation s’organise selon un autre dispositif : quatre séquences, deux le matin de 10h à 12h, deux l’après-midi de 14h30 à 16h30 ; une grande table centrale autour de laquelle sont assis la journée entière auteurs, discutants et enseignants. Disposition concentrique de plusieurs rangées de chaises, chacun pouvant questionner les textes.
Son principe est le suivant : quatre textes cliniques, dont les auteurs sont des participants, sont envoyés 8 jours à l’avance à tous. Chaque texte, lu avant la conversation, est présenté par un premier participant pour en rappeler la logique et souligner quelques traits du cas ; l’auteur lui répond. Puis un second, un discutant, pose une ou plusieurs premières questions. La conversation, d’une heure pour chaque cas, est animée par un collègue enseignant venant d’une autre section clinique invité en tant qu’extime.
Ces quatre cas cliniques sont issus de lieux divers : cabinets, centres de consultations relevant de dispositifs variés (CMP, centre de consultations pour étudiants, etc.), institutions de soins, ou CPCT (Centre psychanalytique de consultations et traitements), un dispositif conçu par l’École de la Cause freudienne pour répondre à la précarité de l’époque contemporaine.
En effet, la psychanalyse peut s’appliquer ‡ des pratiques diversifiées ; si la psychanalyse est sans standards, elle n’est pas sans principes. Cette politique s’autorise des concepts lacaniens de l’acte analytique, du discours psychanalytique, et de ce qui s’enseigne de la conclusion de l’analyse.
En 2025, notre invité extime sera Guy Trobas, psychanalyste et psychiatre à Paris, membre de l’ECF et de l’AMP.